- Dans le cadre du projet La Traversée de Colombes, il m’a été demandé d’être preneuse de son. Je dois enregistrer d’une part les ambiances de certains lieux, puis les voix des élèves qui déclament leurs écrits.
Pour l’instant j’ai surtout enregistré des ambiances. Ce n’est pas évident car j’ai une toute petite expérience dans ce domaine, surtout concernant les prises de son en plein air. Les trois lieux sur lesquels je me suis déplacée pour l’instant sont : le Foyer Adoma, l’immeuble du 35 rue Jules Michelet et les tennis de l’Île Marrante.
La visite du Foyer Adoma était une rencontre intéressante et pertubante à la fois : il y règne une ambiance particulière entre chaleur humaine et tristesse. On ne peut pas rester indifférent à la parole «sucrée-salée» de ses résidents…
Le petit tour à l’immeuble du 35 en compagnie des jeunes du CSC des Fossés-Jean était tout aussi émouvant : la rencontre avec des anciens de l’immeuble nous parlant de la joie qu’avait été leur emménagement dans les années 60, comparée à leur difficulté à quitter ce lieu était chargée d’émotion. Visiter des appartements vides, encore marqués par le passage des locataires était plutôt déroutant. Voir les élèves se prendre au jeu du journalisme était un réel plaisir.
Beaucoup de jeunes Colombiens t'ont déjà croisée : peux-tu nous dire ce que tu fais en lien avec le Conservatoire sur Colombes et depuis quand ?
- Je travaille en tant que musicienne intervenante pour la municipalité de Colombes depuis déjà six ans. Je suis ce que l’on appelle communément une dumiste. Le mot vient du diplôme du DUMI : Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant. Un dumiste est avant tout un musicien, formé ensuite à la pédagogie et à la médiation culturelle.
Quelques projets qui t'ont plus particulièrement marquée ?
- J'ai eu la chance d’accompagner de nombreux projets depuis mon arrivée et je garde pour chacun un souvenir particulier. Ce qui m’a le plus enthousiasmé : les partenariats avec des artistes de musiques du monde (Ballaké Sissoko, l’orchestre de Madagascar, Madgid Khalaj…), car ce sont des musiques qui me touchent tout particulièrement.
Par mon métier j’ai la chance de croiser de nombreux enfants qui me surprennent toujours par leur curiosité et leur vivacité. Je partage également beaucoup avec les enseignants des écoles qui sont souvent admirables par leur patience et leur courage.
(Note : Bérangère intervient aussi dans le cadre de La Traversée des Arts, en accompagnant des élèves de l'école Marcelin Berthelot B à composer la musique du spectacle.)
Dommage qu'on ne la pas rencontrer nous Ceux du BIJ
RépondreSupprimerOui Youssef, mais avec les autres du BIJ, vous allez la rencontrer ce mercredi pour les enregistrements. Merci d'apporter tous vos textes sur le sport !
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